Maevatanana
Maevatanana : quelques éléments d'histoire
Le village d’origine aurait été Sakalava avant d’être ensuite occupé par les Merina. A mi-chemin entre la capitale et Majunga, Maevatanana servait de relais pour le courrier royal qui était acheminé par des coureurs spéciaux, nommés “Tsimandoa”, lesquels en échange de cette corvée, ne payaient pas d’impôt.
En 1885, un aventurier français du nom de Suberbie, extrayait d’importantes quantités d’or pour le compte de la Reine. Il créa à proximité du cours de l’Ikopa une cité qui allait porter son nom : Suberbieville. En 1895, Suberbieville allait devenir la base de ravitaillement des troupes françaises lors de la campagne militaire en direction de la capitale. Déjà à cette époque, de nombreux commerçants d’origine étrangère y étaient installés : Grecs, Syriens, Chinois, Indiens, et Galliéni lors de son passage, la décrivit comme une mini “Babylone”.
Ressources et exploitations aurifères, agriculture (riz, tabac, raphia, élevage). La région de Maevatanana était autrefois un lieu de prédilection pour la chasse aux crocodiles (jusqu’à 5 000 peaux par an), aujourd’hui sa chasse est interdite…
Le monument aux morts français
Datant de la campagne française de 1895 (à côté de la station service), il renferme plus de 300 dépouilles.
L’emplacement de Suberbieville
Anciennes bâtisses du début du siècle.
Les rabanes “lay masaka” (9 km)
Le village de Kandreho est réputé pour la fabrication de rabanes “lay masaka” (cuites). Cet artisanat local utilise des techniques d’impression particulières qui rappellent celles des îles de la Sonde…
Les chutes de la Betsiboka (22 km)
Chutes tumultueuses teintées de rouge par les quantités impressionnantes de terre que charrie le fleuve Betsiboka. Visibles du pont qui enjambe le fleuve sur la RN 4.
Antananarivo à Maevatanana (329 km)
RN4, goudronnée en bon état.
Maevatanana à Majunga (249 km)
RN4 goudronnée bon état. Radiers submergés lors de la saison des pluies entre Ambondromamy et Amboromalandy.



















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